KALEB 3

9,75/10

Titre: Kaleb, T. 3 : Fusion

Auteur: Myra Eljundir

Date de publication: 2013

Editeur: Robert Laffont, Collection R

Genre: Fantastique, Young Adult, Histoire d'amour

Résumé

Puissant et dévorant, le don d'empathe de Kaleb n'a fait qu'évoluer, le conduisant par-delà le Bien et le Mal... Avant d'incarner l'Elu redouté de tous et de livrer une ultime bataille à ses ennemis pour sauver celle qu'il aime, le jeune homme doit accomplir une dernière mission : partir à la rencontre de ses ancêtre en se plongeant dans Le Livre du Volcan...
Organique, prophétique et vivant, l'ouvrage porte en lui l'empreinte des premiers enfants du volcan Eyjafjöll. Son encre a coul" avec leur sang et ses pages palpitent de leur fureur et de leurs passions. Car ce livre millénaire se nourrit des personnages qu'il rencontre, qu'il nous raconte...

Mon avis

Avant toute chose, sachez que ce dernier tome est composé à 60/100 d'extraits du Livre du Volcan. Ce qui n'est pas un souci, au contraire : Myra Eljundir parvient à réaliser une prouesse en racontant des dizaines de vies à la fois sans jamais laisser échapper la moindre incohérence. Le résultat ? Le lecteur fasciné découvre petit à petit et en même temps que Kaleb l'origine de tout : les premiers EDV, leurs premières persécutions, leurs premières batailles... Myra révèle ainsi ce qui fait pour moi de Kaleb un prodige de scénario : sa complexité. A chaque page on découvre quelque chose qu'on ne soupçonnait pas, on comprend que les premiers tomes ne laissaient connaître que la partie émergée de l'iceberg. Et pourtant, tout en sachant que ces livres sont des chutes perpétuelles, on ne s'attend jamais au prochain rebondissement. Personnellement, c'est la saga qui m'a réservé le plus de surprises de toutes celles que j'ai lues, même Harry Potter ou Phobos...
Point de vue personnages, là encore Myra est juste : tous différents, creusés et approfondis, j'ai aimé me reconnaître en Morrigan, qui, bien que personnage secondaire, n'est pas mise à l'écart. Ils ne sont pas tous aussi attachants, mais c'est pour moi plutôt un bon point, puisque dans la réalité, on ne s'attache pas à tout le monde !
Pour rester sur les personnages, j'ai réalisé en lisant Kaleb un point très important pour moi dans un livre : la place du héros, et son importance. Dans malheureusement beaucoup de livres, le héro/héroïne est omniprésent, écrasant, insupportable car mis sur un piédestal. Ici, Kaleb est bien le héro, il a après tout son nom en couverture, pourtant tous les autres personnages sont importants et sont réellement abordés, comme Abigail ou le colonel.
Sachant que mon avis est très très positif jusqu'ici vous vous demanderez "Pourquoi pas un 10 alors ?" Eh bien il y a un tout petit détail qui m'a dérangée. Voilà : Myra Eljundir a créé un personnage à son nom. Franchement, j'aime pas trop le concept, je trouve ça déplacé, même si je peux comprendre sa démarche. Pour moi, en faisant ça, elle nous rappelle, alors que nous sommes complètement immergés dans l'histoire, que tout ça n'est qu'un livre. C'est vraiment dommage. Si elle voulait vraiment sous-entendre "ce qu'elle voulait sous-entendre" (je ne veux pas vous spoiler!), elle aurait mieux fait de seulement donner son prénom au personnage. Ça aurait été un bon compromis.

En bref…

L'apothéose d'une série qui déjà m'avait conquise.

Bonne lecture !

VIVANTS : Warm Bodies

8/10

Titre: Vivants (Titre du film : Warm Bodies, renaissance)

Auteur: Isaac Marion

Date de publication: 2013

Editeur: Bragelonne

Genre: Fantastique, histoire d'amour

Résumé

R est un zombie. Il n'a pas de nom, pas de souvenirs, pas de pouls. Mais il rêve. Dans les ruines d'une ville dévastée, R rencontre Julie. Elle est vivante, palpitante. C'est un jaillissement de couleurs dans un camaïeu de gris. Et sans vraiment savoir pourquoi, R choisit de ne pas la tuer. C'est le début d'une étrange relation, à la fois tendre et dangereuse. Ce n'était jamais arrivé. R bafoue les règles des Vivants et des Morts. Il veut respirer de nouveau, il veut vivre, et Julie va l'aider. Mais leur monde ne se laissera pas transformer sans combattre...

Mon avis

Petite anecdote : pourquoi ai-je lu ce livre ?
Dans les bandes annonces précédant un film que j'ai beaucoup regardé, il y en avait une avec une super musique. A chaque fois je me disais "cette musique est trop cool" et j'ai fini par regarder le film. J'ai plutôt aimé ce dernier, mais pas des masses non plus. Et un beau jour, alors que je me baladais entre les rayons de ma médiathèque, je vois une jolie côte ornée du mot Vivants. Intriguée je le sors (la couverture est magnifique) et je lis la 4e. Et là, je comprends que c'est le livre de Warm Bodies.
Donc je l'ai lu.
Alors que je m'étais dit que Encore faut-il rester vivants serait mon dernier roman de zombies. Mais, bon, après tout j'ai plutôt aimé !
Le gros plus, c'est que le personnage principal est un zombie lui-même, et que l'auteur en fait une source d'humour. R m'a plu dans la mesure où il m'inspirait de la compassion à cause de ses difficultés à triompher de la barrière entre Julie et lui. Savoir que sa tête regorge de mots, de pensées, mais qu'il ne peut que s'exprimer comme un idiot... J'ai été frustrée avec lui, apeuré, en colère, ou pleine d'espoir. Julie est une fille badass qui m'a aussi plu, ainsi que Nora. Le père de Julie et Rosso, eux aussi, bien que rencontrés uniquement à la fin du roman, m'ont parus justes dans leur rôle de figures d'autorité dépassées par la situation.
Concernant l'intrigue, rien de très fou, on sait à peu près ce qu'il va se passer, ça se lit tout seul, et ce petit défaut est compensé par le fait que le livre est plutôt court.
Concernant le style de l'auteur, il est épuré, et ponctué par quelques touches d'humour, une jolie métaphore ou une référence littéraire. Dans l'ensemble c'est très agréable à lire et plutôt beau.

En bref…

Une lecture agréable mais peut-être une intrigue un peu creuse.

Bonne lecture !

NARNIA

7/10

Titre: Les Chroniques du Monde de Narnia

Auteur: C.S. Lewis

Date de publication: 2005

Editeur: Gallimard

Genre: Littérature jeunesse, Fantastique

Résumé

C'est vraiment, vraiment impossible de donner un résumé pour les 7 tomes à la fois. Sachez juste que Narnia est un monde complètement différent du notre, par ses paysages, ses habitants, ses saisons même ! Mais il recèle également de nombreux dangers... Tour à tour, les héros des 7 tomes vont découvrir cet univers parallèle et vivre des aventures hors du commun !

Mon avis

Avant toute chose, sachez qu'il existe 7 tomes de Narnia contre 3 films, malheureusement, car ce ne sont pas les tomes les plus intéressants à mon sens qui ont été adaptés (genre le neveu du magicien, hein...).
J'ai lu les 7 tomes à la suite, ce que je ne conseille pas du tout, il y a quelque chose comme 4 ou 5 ans, donc je ne m'en souviens pas très bien...
Qu'est-ce qui m'as marquée ?
L'écriture : c'est un style vraiment particulier, que j'ai du mal à définir. Je me souviens que tous les chapitres ressemblaient à "ce que..." ; "celui qui" ; "la où". Le style a un côté un peu pompeux, c'est pourquoi avaler les 7 tomes est un peu stupide de ma part, puisqu'au bout de 2 le style m'étouffait un peu. Pourquoi est-ce que j'ai continué, dans ce cas ? Je me pose la même question...
L'univers : même si maintenant j'aime moins tout ce qui est animaux fantastiques, centaures et compagnie (sauf pour Harry Potter à l'époque ça m'avait pas mal plu. Il y a vraiment un univers original et complet, et c'est si bien dépeint que l'on ressent cette impression que l'auteur a vécu ce qu'il décrit.
D'un autre côté, les différents tomes sont assez décousus, donc c'est un peu compliqué parfois à suivre, et puis j'ai moins accroché pour certains.

En bref…

Une série dont certains tomes valent vraiment le coup d'être lus.

Bonne lecture !

MAX

8,5/10

Titre: Max

Auteur: Sarah Cohen-Scali

Date de publication: 2012

Editeur: Gallimard, Collection Scripto

Genre: Roman historique,

Résumé

"19 avril 1936. bientôt minuit. Je vais naître dans une minute exactement. Je vais voir le jour le 20 avril. Date anniversaire de notre Führer. Je serai ainsi béni des dieux germaniques et l'on verra en moi le premier-né de la race suprême. La race aryenne. Celle qui désormais régnera en maître sur le monde. Je suis l'enfant du futur. Conçu sans amour. Sans Dieu. Sans Loi. Sans rien d'autre que la force et la rage. Je mordrai au lieu de téter. Je hurlerai au lieu de gazouiller. Je haïrai au lieu d'aimer. Heil Hitler ! "
Max est le prototype parfait du programme "Lebensborn" initié par Himmler. Des femmes sélectionnées par les nazis mettent au monde de purs représentants de la race aryenne, jeunesse idéale destinée à régénérer l'Allemagne puis l'Europe occupée par le Reich.
UNE FABLE HISTORIQUE FASCINANTE ET DÉRANGEANTE QU'ON NE PEUX PAS LÂCHER. UNE LECTURE CHOC, REMARQUABLEMENT DOCUMENTÉE, DONT ON NE SORT PAS INDEMNE.

Mon avis

La 4e de couverture dit vrai, je ne suis pas sortie indemne de cette lecture. Une lecture choc ? C'est moins qu'on puisse dire. Je suis un enfant du 21e siècle, autant dire que les guerres, je ne les connaît qu'à travers les programmes scolaires d'histoire. Et il y a une abysse entre les quelques photos d'un manuel d'histoire et un livre comme Max. C'est, je crois, la première fois que je lis un livre dont le narrateur et héros est clairement "du mauvais côté". Dès sa naissance, Max exprime le désir de faire de sa personne l'instrument aveugle du Führer. "Ma mère, c'est l'Allemagne, mon père, c'est le Führer !". Max ne connaît aucune émotion sinon la rage, l'ambition et la puissance. Son personnage, dès les premiers chapitre, alors qu'il n'a que quelques semaines, est franchement apeurant. Sa façon de voir les choses, tellement radicalisée, est effrayante.
En plus de ce personnage si marquant, l'histoire elle-même est bouleversante également. En neuf ans d’existence, Max vit des horreur qu e quelqu'un qui vit dans un pays en paix comme moi n'est pas capable d'imaginer. La façon dont l'auteure décrit ces villes ravagées, ces habitants dépassés devenu des hommes et des femmes primaires, violents, m'a profondément touchée. Ce roman décrit toute l'horreur de la guerre du point de vue civil, et au sein même de ces écoles, les Napolas, destinées à formater des enfants pour les embrigader totalement. Ayant lu ce livre, j'ai l'impression d'avoir rendu hommage à tous ces gens qui ont subi ce que relate de livre. Il est important que les nouvelles génération sachent comment ça se passaient, parce que c'est grâce au erreurs du passé qu'on peut espérer bâtir un monde meilleur chaque jour. Et, honnêtement, on ne voit plus choses exactement de la même manière après avoir lu cette histoire...

En bref…

Un roman profondément bouleversant, qu'il faut lire.

Bonne lecture !

16 LUNES (Sublimes Cratures)

8,5/10

Titre: 16 Lunes

Auteurs: Kami Garcia et Margaret Stohl

Date de publication: 2015

Editeur: Le Livre de Poche Jeunesse

Genre: Fantastique, Histoire d'amour, Young Adult

Résumé

J'ai longtemps rêvé de cette fille. Elle apparaissait dans un cauchemar où, malgré tous mes efforts, elle tombait sans que je ne puisse la sauver. Je me savais lié à elle d'une façon particulière. Et puis un jour, elle est arrivée en chair et en os au lycée de Gatlin, notre petite bourgade du Sud des Etats-Unis. Elle était belle et mystérieuse. Si j'avais su qu'en même temps que cette fille surgirait aussi une malédiction... J'étais éperdument amoureux, mais cet amour était perdu d'avance

Mon avis

Aujourd'hui, chronique un peu différente car il s'agit d'une relecture. Mais bon, moi qui pensais reconnaître certains passages... j'ai eu l'impression de ne l'avoir jamais lu !
Dès les premières pages, j'ai remarqué un style qui m'a beaucoup plu et m'a un peu rappelé J.K.Rowling : sobre, fluide, quelques descriptions utiles mais pas assommantes, des touches d'humour ici et là. Un cocktail parfait !
Je trouve l'histoire relativement originale : c'est peut-être pas l'invention du siècle, mais c'est quand même pas mal, et j'apprécie que l'univers soit creusé : des fêtes propres aux Enchanteurs, une Lunae Libri, une langue propre, et plein d'autres détails.
Cependant, à la fois je sais que c'est un peu inévitable, mais je trouve l'idée du grand manoir sombre, tout ça, légèrement cliché. Mais c'est pas non plus un point qui m'a affreusement dérangée. Un autre petit bémol : je n'étais pas énormément convaincue par les sentiments d'Ethan. Je trouve que ce sujet n'était pas vraiment assez creusé, et que les sentiments semblaient éclore d'un coup d'un seul. Cependant je sais que je dois nuancer car j'ai enchaîné ça juste après After, qui n'est pas vraiment dans le même style de romance... Et puis je pense que c'est quelque chose qui évoluera au fil des prochains romans.
Je m'attaque maintenant à l'intrigue : c'est une alternance entre recherches sur l'Appel de Lena et moments d'action : Halloween, ...
De plus on a un effet croissant dans la relation entre Ethan et la famille de Lena. Même si lui considère qu'il n'est pas en super bons termes avec ces Enchanteurs, je ne suis pas de cet avis, surtout quand on réfléchit à leurs interactions avec les autres Mortels (inexistantes). C'est un aspect qui m'a plutôt plu.
D'ailleurs les personnages dans l'ensemble sont assez attachants, notamment Amma qui m'a beaucoup plu avec ses airs de grand Sage. Elle est à la fois aimante, gentiment aigrie, drôle (non intentionnellement) et intelligente ! Sans oublier son rôle de Voyante redoutée de tous.
Comme toujours, c'est un peu le fouillis dans ma tête, et mon article n'a pas vraiment ni queue ni tête, mais je voulais finir avec une dernier point plus inhabituel :
Je trouve que 16 Lunes traite intelligemment de sujets tels que la différence, le racisme, la xénophobie (toute forme de discrimination), ou l'intégration, mais sans être un roman de propagande. Les personnages immoraux tels que Mme Lincoln sont tournés en dérision, comme lorsque l'auteur soulève que les habitants de Gatlin voient les Ravenwood comme des étrangers alors que ceux-ci sont presque les fondateurs de la ville... On aborde ainsi les thèmes de la connaissance et les vérités, la sagesse (bref, tout le micmac un peu mystérieux mais respecté et respectable) qu'incarnent Marian, Amma, Macon et la mère d'Ethan, qui "triomphent" des mensonges, des accusations non fondées, des injustices. L'exemple le plus évident étant bien sûr le procès "chasse aux sorcières" que subit Lena.
Je crois que j'ai réussi à parler de tout ce que cette lecture m'a inspiré !

En bref…

Un bon livre de fantastique que je recommande vivement aux Potterheads, et qui m'a donné envie de continuer la saga !

Bonne lecture !

KALEB 1

9/10

Titre: Kaleb, T. 1

Auteur: Myra Eljundir

Date de publication: 2012

Editeur: Robert Laffont, Collection R

Genre: Fantastique, Yound Adult, Histoire d'amour

Résumé

A 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-même. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu'on ne peut s'empêcher de l'aimer. A la folie. A la mort.
Sachez que ce qu'il vous fera, il n'en sera pas désolé. Ce don qu'il tient d'une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu'au jour où sa propre puissance le dépasse et où tout bascule...
Mais que peut-on faire contre le volcan qui vient d se réveiller?

Mon avis

Étonnamment, j'ai du mal à dire si j'ai aimé Kaleb. J'ai envie de lire la suite, et je trouve qu'il est d'une grande qualité, mais il y a un petit quelque chose qui me perturbe... je ne m'attarderai pas là-dessus étant donné que je n'arrive pas à m'expliquer ;)
Pourquoi est-ce que je parle d' un roman de grande qualité ? Il faut reconnaître que Kaleb représente une bonne quantité de pages... Pourtant, je n'ai pas le sentiments que l'auteur ne parle pour ne rien dire. En réalité, beaucoup de temps est passé sur la description des sentiments que ressent Kaleb. A ce propos, j'ai trouvé qu'au début il comprenait un peu trop vite qui étaient les propriétaires de ces pensées. Mais puisqu'en dehors de ça le récit est assez fluide, ça ne m'a pas trop dérangée non plus.
Une autre critique que je pourrais faire de Kaleb concerne le manque d'action sur les deux premiers tiers du roman. Pendant cette période, je me suis un peu ennuyée, mais au moment où ma frustration prenait vraiment de l'ampleur je suis entrée dans la phase du récit qui fait qu'à mes yeux ce roman est une pépite de suspense.
En effet le dernier tiers du livre ne fait qu'enchaîner les retournements de situation et les révélations. Mais par dessus tout, ce ne sont pas des mystères qui s'éclairent au dernier moment, non, ce sont des recroisements qui m'ont prise de court. On s'aperçoit que tout est lié, et franchement je ne l'avait pas vu venir. J'étais là, en train de lire, les yeux écarquillés, me disant "Noooon. C'est pas possible !"
Voilà ce qui me fait dire que Kaleb vaut le détour. Il est un peu lent et axé sur une part plus descriptive et psychologique au début, mais après... c'est le feu d'artifice !

En bref…

Un livre inégal mais qui me laisse une très bonne impression !

Bonne lecture !

KALEB 2

9,5/10

Titre: Kaleb, T. 2

Auteur: Myra Eljundir

Date de publication: 2013

Editeur: Robert Laffont, Collection R

Genre: Young Adult, Fantastique, Histoire d'amour

Résumé

Magnétique et sensuelle, Abigail est l'arme la plus redoutable du réseau SENTINEL. La jeune succube se nourrit de votre énergie vitale et vous consume dans l'extase. Inutile de lutter : l'attraction qu'elle suscite est irrésistible. Même si faire l'amour avec elle, c'est s'unir à la mort.
Kaleb Hulgusson est plus dangereux encore, car il porte désormais l'empreinte du Mal. Quand leurs routes se croisent, Abigail a beau le repousser, l'empathe l'attire comme un aimant. Au terme d'un affrontement passionnel sans merci, ils découvriront avec effroi ce que la combinaison de leurs don peut accomplir. Mais seront-ils capable de maîtriser leurs désirs les plus sombres ?

Mon avis

Dans la même lignée que Kaleb : du suspense, des retournements de situations à foison, de nombreux personnages, et beaucoup de noirceur.
Cependant ce second opus m'a plus plu. En effet l'un des petits bémols de Kaleb 1 est son début un peu lent. Là, la machine est lancée, on tourne les pages sans s'en rendre compte, et je l'ai lu beaucoup plus rapidement que le premier tome, d'autant plus qu'il est plus court.
De plus, la pression augment constamment, et tout ce dont on pensait être sûr est ébranlé au fur et à mesure. ATTENTION SPOIL : L'Élu ? Une Élue.
Pourtant malgré les révélations, les personnages restes complexes et impossible à cerner. D'une part je n'aime pas me gâcher une lecture en prédisant la suite, mais dans ce cas j'en suis juste incapable. Je ne comprends pas les desseins des jumeaux Armstrong ni d'Abigail, et surtout je ne comprends pas le sens de la prophétie... Mais peut-être après tout qu'elle n'est pas sensée être compréhensible.
Les nouveaux personnages rencontrés sont certes moins complexes que les principaux, mais restent divers et intéressants. J'ai apprécié qu'un EDV plutôt puissant soit inséré dans l'histoire sans être concerné par la Prophétie. Enfin. Pour l'instant ! On ne sait jamais ce qui peut arriver dans cette saga !
J'ai donc hâte de découvrir le fin mot de l'histoire à travers le dernier tome !

En bref…

Pour une fois, un second tome qui corrige les défauts du premier plutôt que d'un rajouter d'autres !

Bonne lecture !

AFTER 2

6/10

Titre: After 2

Auteur: Anna Toddd

Date de publication: 2016

Editeur: Hugo Roman

Genre: Young Adult, Histoire d'amour

Résumé

(Résumé assez court, je sais, mais difficile de résumer sans spoiler le tome 1)
Après un début tumultueux, la relation entre Tessa et Hardin semblait s'arranger. Mais Tessa est bouleversée lorsqu'elle découvre les secrets du passé d'Hardin.

Mon avis

Même si je suis vraiment assez indécise sur mon avis sur le livre jusqu'ici (c'est à dire 1 minute après avoir fini ma lecture) il y a deux trois choses dont je suis sûre :
J'ai du mal à décider si c'est bien ou non, mais ce livre est limite obsédant. Je suis tellement énervée contre Hardin et en même temps je ne sens pas du tout Zed... il n'est pas net du tout. Ça c'est bien un truc qu'on doit reconnaître à Hardin : il a le quotient émotionnel d'une petite cuillère (les vrais reconnaîtront la référence ;) Mais au moins on sait que ce n'est pas un hypocrite. N'empêche qu'il est vraiment très con. Pour un peu, j'aimerais bien que Tessa les laisse tomber tous les deux et finisse avec Trevor, qui est stable, attentionné, pas macho et qui inspire confiance. Dommage qu'il ne soit pas un peu plus... exceptionnel ? Bref, en lisant j'étais perdue parce que Tess et Hardin sont SENSÉS finir ensemble mais en même temps l'attitude d'Hardin est inacceptable.
J'enchaîne ainsi sur mon deuxième point : la véracité. Vu mon expérience sentimentale, on ne peut pas dire que je sois capable de dire c'est cette histoire est réaliste. Et honnêtement j'espère que c'est moins compliqué dans la vraie vie, même si je me doute que l'amour n'est pas un long fleuve tranquille. Et il faut dire qu'Hardin est un cas spécial : violent, arrogant, caractériel. Bref, j'ai du mal à savoir si je suis contente que leur histoire soit si compliquée, dans la mesure où je ne pense pas survivre à 5 tomes comme celui-ci.
Mon troisième point est clairement négatif, et très clair. Je regrette que, à quasiment chaque fois qu'ils se voient, et surtout se réconcilient, Tess et Hardin finissent toujours dans un lit. Ça donne l'impression que leur relation se base en grande partie sur leur désir, alors que parfois de la tendresse serait amplement suffisante.
Je ne pense pas lire les prochains tomes, car c'est quand même une histoire frustrante : captivante, mais bon dieu qu'est-ce que j'en avais marre d'Hardin et de son côté machiste. Je me rend compte de pourquoi il est plus facile de créer un héros idéalisé : c'est insupportable de savoir que Tess finira avec lui, de savoir qu'il la blessera forcément à nouveau. J'en ai fini par me dire que "Fuck, qu'il aille se faire foutre, j'en ai marre qu'ils se disputent, ils vaut mieux qu'ils ne se voient plus plutôt qu'elle lui pardonne bêtement à chaque fois". En effet, au bout du premier tiers, j'ai commencé à m'ennuyer, en partie parce que l'histoire est répétitive, mais également parce qu'Hardin ne me plaît pas trop. Et en même temps je sais qu'on trouverait sûrement des histoires semblables dans la vraie vie, où un homme ou une femme déconne à répétition, et pourtant son partenaire est tellement amoureux et dépendant de lui/elle qu'il ne peut que lui pardonner. C'est vraiment désespérant, et triste.

En bref…

Un second tome dans le prolongement du premier, ce qui n'est malheureusement pas une bonne chose...

Bonne lecture !

AFTER 1

7/10

Titre: After, T. 1

Auteur: Anna Todd

Date de publication: 2014

Editeur: Hugo Roman

Genre: Yound Adult, Histoire d'amour

Résumé

Avant, elle contrôlait sa vie.
After, tout a chaviré...
Tessa est une jeune fille ambitieuse, volontaire, réservée. Elle contrôle sa vie. Son petit ami Noah est le gendre idéal. Celui que sa mère adore, celui qui ne fera pas de vagues. Son avenir est tout tracé : de belles études, un bon job à la clé, un mariage heureux...
Mais ça, c'était avant qu'il ne ne la bouscule dans le dortoir.
Lui, c'est Hardin, bad boy, sexy, tatoué, piercé, avec un " p... d'accent anglais ! " Il est grossier, provocateur et cruel, bref, il est le type le plus détestable que Tessa ait jamais croisé. Et pourtant, le jour où elle se retrouve seule avec lui, elle perd tout contrôle... Cet homme ingérable, au caractère sombre, la repousse sans cesse, mais il fait naître en elle une passion sans limites. Une passion qui, contre toute attente, semble réciproque...
Initiation, sexe, jalousie, mensonges, entre Tessa et Hardin est-ce une histoire destructrice ou un amour absolu ?

Mon avis

J'ai dévoré ce pavé de 600 pages en quelques jours, alors qu'en le commençant je redoutais une panne de lecture. Les chapitres sont courts, et on tourne les pages sans même s'en rendre compte.
Le personnage de Theresa, assez prude, m'a plutôt plu car je m'identifiais à elle, mais mon avis s'est détérioré au fil du roman car elle se laisse selon moi beaucoup trop faire par Hardin, et devrai être plus ferme et moins tolérante vis-à-vis de ses conneries. Quant à Hardin, j'ai été soulagée de constater qu'aux premiers sentiments il ne devenait pas un agneau, ce qui aurait été très cliché et incohérent. Mais j'ai quand même un peu de mal avec son personnage, selon moi trop dominateur. En tout cas, ils fonctionnent bien avec les personnages secondaires.
À propos de l'intrigue, on peut reprocher un schéma assez répétitif : amour fou-dispute-amour fou-dispute... Pourtant, l'évolution de leur différends freine une telle monotonie. Par ailleurs, bien qu'on se doute un peu qu'ils finiront ensemble, je me suis demandé à un stade si Hardin n'était qu'une étape, le prologue menant à la véritable idylle entre Zed et Tessa. Ceci est dû au caractère et aux réactions si contradictoires de Hardin, qui m'ont franchement fait émettre des doutes sur la possibilité d'un couple Tess-Hardin. Malheureusement, je suis d'ailleurs toujours dubitative...
C'est donc une des rares fois où je peux véritablement parler de suspense dans une histoire d'amour, avec Hopeless, auquel After m'a d'ailleurs un peu fait penser, sans tomber dans un goût amer de plagiat. Néanmoins je garde une préférence nette pour Hopeless, ou Sky représente plus l'image de la femme indépendante, car selon moi amoureux ne signifie pas soumis.
Un autre soucis à propos de ce livre, est qu'il est pour moi bien trop porté sur le sexe. Je comprends que ça fait partie d'Hardin, mais le nombre de fois où ils se voient sans que ça finissent en partie de jambes en l'air se compte sur les doigts, ce que je trouve vraiment dommage et donne, selon moi, une image assez déprimante d'une relation, sachant que ces livres s'adressent également à des adolescentes comme moi.

En bref…

Une lecture très captivante, mais donnant une image de la femme assez dérangeante.

Bonne lecture !

MARQUEE (LMDLN T.1)

2/10

Titre: Marquée, La Maison de la Nuit, tome 1

Auteur: P.C. et Kristin Cast

Date de publication: 2012

Editeur: Pocket Jeunesse

Genre: Fantastique,Histoire d'amour, Littérature Jeunesse

Résumé

Un soir, après le lycée, Zoey découvre qu'elle est marquée. Une lune, le signe des vampires, vient d'apparaître sur son front. Aussitôt, sa meilleure amie la rejette, ses parents tentent de l'enfermer et son petit ami devient particulièrement collant. Zoey est terrifiée mais elle n'a pas le choix : elle doit intégrer la Maison de la Nuit, le pensionnat où vivent les futurs vampires. Là-bas, malgré le soutien de la directrice, Zoey s'habitue mal à sa nouvelle vie : les cours ont lieu la nuit, elle dort la journée, les règles sont bouleversées. En plus, elle porte une marque légèrement différente de celle des autres et fait preuve d'une soif de sang beaucoup trop prononcée pour son âge. Tout cela attire vite l'attention d'Aphrodite, une peste tyrannique qui possède un extraordinaire don de prescience. Zoey est dans sa ligne de mire. Et ses tourments de vampire ne font que commencer.

Mon avis

Je suis vraiment très déçue : le style est plus qu'enfantin, on sent des similitudes évidentes avec Harry Potter, et puis tout est tellement cliché et invraisemblable. Fantastique ne veut pas dire incohérent.
Pourquoi un style enfantin ? Car les pensées de Zoey font vraiment gamine. Elle est sensée incarner un personnage parfait, contrainte d'accepter un destin de grande sauveuse de l'humanité. En réalité elle a une très haute opinion d'elle-même, et décide d'elle-même au bout de quelques jours qu'elle est assez incroyable pour être la future grande prêtresse. Son personnage alterne entre la personnalité d'une fille de douze ans et une ado de 17 ans. J'avais vraiment l'impression qu'elle a perdu des années en entrant à la Maison de la Nuit. Sans oublier que bien sûr en deux temps trois mouvement elle s'est mis dans la poche les plus gentils amis imaginables. Et (COMBLE DU MAUVAIS ECRIT) elle se fait repérérer au bout de DEUX JOURS TOP CHRONO par le mec les plus "sexy" de la Maison. Et puisqu'on en parle, elle est magnifique et porte écrit son front au sens PROPRE son exceptionnalité. Pour ce qui est du texte en lui-même, il manque cruellement de fluidité, chaque page livre son lot d'incohérence, de sautes d'humeur. On trouve des exemples flagrants toutes les deux lignes, alors il suffirait de lire quelques pages pour comprendre.
Concernant les point communs à la limite de la copie, pas besoin d'aller bien loin : un héro qui rentre dans une école de créatures magiques, avec des matières hors du commun, vivant dans un dortoir comprenant un équivalent de chambre commune et possède un animal de compagnie. Il entretient une relation particulière avec le Grand Manitou, et s'entoure d'une bande d'amis. Il s'avère qu'il est exceptionnel et est destiné à sauver tout le monde. Et ça pose deux problèmes : un manque d'originalité déprimant redoublé par les nombreux clichés (que j'aborderais plus tard) et puis ce scénario aurait peut-être à peu près marché si l'auteur avait le talent de J.K.Rowling, et on est loin du compte.
On fini avec tous les clichés de l'histoire par rapport aux vampires, mais il y en a tellement que je ne vais pas pouvoir tout aborder. Dans mon échantillon on retrouve tout d'abord le traditionnel château sombre à l'air gothique... Vous voyez le genre, il ne manque plus que les douves. Cliché numéro 2 ! Les vampires sont beaux et bourrés de talents, toutes les stars sont des vampires. Vraiment? Enfin, les vampires créent des groupes pour effectuer des rituels sombres et inquiétants.
(Bonus hors-série : la présence bien sûr d'une élite sociale, présidée par une dictatrice magnifique et autant adulée que redoutée de tous, comme par hasard ex d'un garçon sublime qui s'avère être un être pur et non superficiel -on se demande bien pourquoi ils sont sortis ensemble alors. Oui, la peste est une femme, et oui, son copain est en fait quelqu'un d'adorable. Je suis la seule à avoir une impression de déjà-vu?.

En bref…

Le seul roman à avoir réussi à obtenir une note encore pire que la Sélection, et ça en dit long.

Bonne lecture !